Dossier de présentation : La Bio Inspiration au Jardin des Sciences

En 13 leçons, comment la Nature inspire notre futur !
Depuis 3,9 milliards d’années, les êtres vivants évoluent, se diversifient, « inventent » des matières, des surfaces en s’adaptant aux milieux.

Le saviez-vous ? La peau de requin facilite sa nage rapide, les termitières sont climatisées, le gecko peut rester au plafond maintenu par un seul de ses doigts et sans colle, la graine de bardane s’accroche aux poils des animaux, le fil de l’araignée est plus solide que l’acier, les lucioles produisent leur propre lumière, l’escargot de Bourgogne produit une substance adhésive ultra efficace, temporaire et non toxique…

Observer, comprendre, s’inspirer de la Nature : du velcro de nos chaussures à la combinaison du nageur, de la colle aux éoliennes… La BIO’INSPIRATION est un formidable levier pour innover tout en respectant l’environnement.
Une nouvelle occasion de comprendre que nous avons tout à gagner à vivre en bonne intelligence avec la Nature et protéger la biodiversité.

Le parcours proposé dans l’exposition se décline en 4 étapes :

1. Qu’est-ce que la bio’inspiration ?
Aujourd’hui, à l’heure où les activités humaines ont un impact négatif sur la planète, certains redécouvrent que la nature est une source d’inspiration, une bibliothèque de solutions pour innover tout en respectant l’environnement.

2. En quoi consiste la bio’inspiration ?
Le visiteur entre dans un « laboratoire de la bio’inspiration » : grâce à des explications simples et des dispositifs interactifs variés, il plonge au coeur de la démarche scientifique.

3. L’écosystème comme modèle ?
La bio’inspiration ne se résume pas simplement à l’invention de gadgets ou d’objets imités des animaux ou des plantes. C’est aussi s’inspirer du fonctionnement des milieux et des relations entre les êtres vivants dans le but d’un développement durable des sociétés : dans un écosystème, la notion de déchets n’a pas de sens : les
déchets des uns sont les matières premières des autres. Certains êtres vivants ont des interactions entre eux, ils évoluent, certains survivent dans des milieux hostiles… Après une crise majeure, un milieu peut retrouver un état d’équilibre… Une approche de la bio’inspiration, le biomimétisme, encourage l’imitation des phénomènes naturels dans un objectif de développement durable. La nature est une source d’idées, un levier d’innovations pour faire autrement, pour modifier ses pratiques… Alors que dans le siècle à venir 80 % des humains habiteront dans les villes, il est temps de s’inspirer de la nature et concevoir la ville comme un écosystème !

4. Soyez bio’inspirés !
Chacun peut être bio-inspiré : cela n’est pas si difficile, et cela peut même devenir un jeu !
Dans la dernière partie de l’exposition, le défi est lancé ! Chacun pourra s’exercer à la bio’inspiration : identifier ses besoins, explorer la nature, trouver des pistes et proposer sa solution. S’inspirer et, pourquoi pas s’engager personnellement à agir ?
Parcours détaillé de l’exposition
Le parcours proposé dans l’exposition se décline en 4 grandes parties et s’articule autour de 13 leçons à puiser dans la nature pour inventer le futur.

1. Qu’est-ce que la bio’inspiration ?
De belles images accueillent le visiteur et le font plonger au coeur de la biodiversité : une patte de gecko, une coquille d’ormeau, une graine de bardane, un oiseau planant dans les airs… Depuis des millions d’années, les êtres vivants évoluent, se diversifient, « inventent » des matières, des surfaces, ont des interactions entre eux en s’adaptant aux milieux. L’humain fait partie de la biodiversité et il en tire chaque jour ses ressources : pas de fromages sans la présence de champignons et microorganismes, pas de paysages de « campagne » (prés, pâturages, bocages…) sans herbivores domestiques, pas de vin sans vigne… Dans toutes les civilisations, des humains se sont inspirés de la nature pour créer des objets qui leur étaient utiles… Aujourd’hui, à l’heure où les activités humaines ont un impact négatif sur la planète, certains redécouvrent que la nature est une source d’inspiration, une bibliothèque de solutions pour innover tout en respectant l’environnement. C’est de la bio’inspiration.

2. En quoi consiste la bio’inspiration ?
Le visiteur entre dans un « laboratoire de la bio’inspiration » : grâce à des explications simples et des dispositifs interactifs variés, il découvre la démarche scientifique de la bio’inspiration :
– Observer la nature : la richesse des formes, matières, procédés, fonctionnements de la nature
– Comprendre comment cela fonctionne
– S’inspirer de la nature pour concevoir des objets, des maisons, se déplacer, s’éclairer, se chauffer…

Leçon n° 1 : S’inspirer des formes, propriétés et processus de fabrication des matériaux du vivant.

Dans la nature, chaque être vivant sécrète les « matériaux » dont il a besoin dans le milieu où il vit, sans avoir recours ni à de hautes pressions, ni à des températures élevées ni à des produits chimiques agressifs sur le long terme.

A retrouver dans l’exposition :
– L’escargot de Bourgogne, petite « merveille technologique »
– L’ormeau dont la structure multicouche est très résistante
– Une éponge de mer (Euplectella aspergillum Owen, 1841) au squelette tubulaire rigide, capable de diffuser une lumière
– La coquille Saint-Jacques, à la structure ondulée…

Leçon n° 2 : Fixer solidement, de manière permanente ou temporaire, avec des produits 100% biodégradables ou recyclables

A retrouver dans l’exposition :
– Le fil de l’araignée, à la fois souple et résistant
– La bardane aux bractées recourbées s’accrochant aux poils des animaux
– Le gecko, capable de supporter son propre poids accroché par un seul de ses doigts… 3

Leçon n° 3 : Utiliser des matières premières disponibles, abondantes localement et biodégradables

La plupart des organismes vivants n’importent pas leurs « matières premières » pour la construction de leur habitat ou leurs aliments d’autres milieux. Ils puisent plutôt ce dont ils ont besoin dans leur environnement immédiat, préférant souvent des ressources abondantes et d’accès facile. Ainsi, l’observation de la nature conduit non seulement à imiter des procédés de fabrication, mais peut également suggérer l’utilisation de matériaux simples et abondants, comme le papier-carton à base de cellulose de bois.

A retrouver dans l’exposition :
– Les guêpes « cartonnières », fabriquant leur nid en « carton-pâte »
– Le crabe dont le squelette externe résiste à la morsure de nombreux prédateurs

Leçon n°4 : Travailler les effets de surfaces selon ses besoins

Carapace ultra rigide, matériaux auto-nettoyants, auto-cicatrisants, aérodynamiques, antibactériens…, beaucoup des propriétés des « matériaux » développés par le vivant viennent de la forme et de la structure de leur surface. Les scientifiques étudient autant les formes et les matériaux que les procédés par lesquels ces formes sont produites.

A retrouver dans l’exposition :
– La feuille de Lotus, toujours propre
– Le requin aux écailles microscopiques striées, facilitant une nage rapide
– Le morpho aux ailes iridescentes

Leçon n° 5 : Se déplacer de manière efficace et économe

Dans la nature, tous les êtres vivants sont soumis à des mouvements dont les causes et les modalités sont très variées. Ils peuvent être :
· provoqués par l’individu, par une action volontaire de ses membres (marche, vol battu ou nage), donnant lieu à une dépense d’énergie.
· provoqués par une action involontaire et mécanique de l’individu (par exemple au contact de poils sensibles)
· entraînés par un mouvement extérieur (courants d’air, courants de l’eau, contact avec un poil sensible, ouverture brutale d’un fruit…)
Au fil de l’Évolution, beaucoup d’êtres vivants ont acquis des caractères permettant des mouvements économes en énergie (utilisation des courants existants, réduction des turbulences…). Ainsi, pour les scientifiques et les ingénieurs, s’inspirer de la Nature, c’est rechercher l’efficacité énergétique maximale dans la mise au point de nouveaux procédés de déplacement, mais aussi dans la production d’énergie.

A retrouver dans l’exposition :
– Le manchot au profil aérodynamique
– Le nautile capable de contrôler sa portance dans l’eau grâce à ses loges
– L’anguille ondulante

 Leçon n°6 : Adapter la forme aux besoins en évitant le gaspillage

A retrouver dans l’exposition :
– La baleine à bosse, dont les protubérances réduisent la pression de l’eau sur les nageoires
– Les fruits et graines volants grâce aux vents, ou ayant une capacité à planer ou à tourbillonner
– L’oie cendrée volant en formation en V

4. L’écosystème comme modèle ?
La bio’inspiration ne se résume pas simplement à l’invention de gadgets ou d’objets imités des animaux ou des plantes. C’est aussi s’inspirer du fonctionnement des milieux et des relations entre les êtres vivants dans le but d’un développement durable des sociétés : dans un écosystème, la notion de déchets n’a pas de sens : les déchets des uns sont les matières premières des autres. Certains êtres vivants ont des interactions entre eux, ils évoluent, certains survivent dans des milieux hostiles… Après une crise majeure, un milieu peut retrouver un état d’équilibre… Une approche de la bio’inspiration, le biomimétisme, encourage l’imitation des phénomènes naturels dans un objectif de développement durable. La nature est une source d’idées, un levier d’innovations pour faire autrement, pour modifier ses pratiques… Alors que dans le siècle à venir 80 % des humains habiteront dans les villes, il est temps de s’inspirer de la nature et concevoir la ville comme un écosystème !

Leçon n° 7 : Bénéficier des relations au sein des espèces et entre les espèces

Les relations entre les espèces contribuent au fonctionnement et à l’équilibre de l’écosystème : ainsi les plantes nourrissent des consommateurs, tandis qu’elles puisent dans le sol les nutriments produits par les décomposeurs, à partir de matières issues des consommateurs. C’est le cycle de la matière et de l’énergie.

A retrouver dans l’exposition :
– Un vrai jardin aquaponique (associant des poissons et des plantes) en fonctionnement, réalisé grâce à un partenariat avec les sociétés Urbanleaf et Aquarium Service France.

Leçon n° 8 : Capter, stocker, utiliser l’eau immédiatement disponible et la garder saine

La Vie est née dans l’eau il y a 3,9 milliards d’années et s’y est développée avant de conquérir la Terre ferme. L’eau sous forme liquide est un élément indispensable à la survie de tous les êtres vivants. Cependant, elle est inégalement répartie sur la Terre. Les espèces ont développé des adaptations tenant compte de la quantité d’eau à leur disposition dans leur milieu. Certaines espèces, surtout celles vivant dans des zones désertiques disposent de caractères leur permettant de capter et / ou stocker l’eau, survivre avec un apport temporaire et / ou limité en eau.

A retrouver dans l’exposition :
– Le Moloch, un lézard vivant dans le désert australien aux épines écailleuses
– Les mousses (Briophytes) très absorbantes
– L’adesmia, coléoptère des déserts africain, qui collecte l’eau « la tête en bas »

Leçon n° 9 : Produire et consommer de l’énergie avec efficacité et en particulier l’énergie du soleil

Les organismes vivants ont depuis toujours capté et utilisé l’énergie du soleil, selon des modalités très variées. :
– Les végétaux capables de photosynthèse transforment l’énergie du soleil en sucres (servant eux-mêmes de stockage d’énergie sous forme chimique).
– Certains animaux nocturnes ont des yeux adaptés à une lumière très faible.
– Les animaux dits « à sang froid » (ectothermes) ne dépensent pas d’énergie à réguler leur température corporelle, mais la chaleur procurée par le soleil leur est indispensable. En période d’activité, ils doivent adapter leur comportement (s’exposer ou s’abriter) en fonction des conditions ambiantes.

A retrouver dans l’exposition :
– Les végétaux et la photosynthèse
– Le lézard des murailles se chauffant au soleil
– Les lucioles produisant de la lumière…

Leçon n° 10 : Considérer les déchets comme des ressources

Dans un écosystème naturel, la matière organique produite par les producteurs est mangée par les consommateurs. Les décomposeurs dégradent les matières organiques mortes et synthétisent des éléments minéraux. Ensemble, ils constituent les maillons des réseaux trophiques de l’écosystème. Les déchets des uns sont ainsi les ressources des autres. Cela explique que, dans une forêt par exemple, le niveau du sol ne varie que très peu d’une année à l’autre : il y a peu d’accumulation de déchets, en raison du cycle permanent de la matière. Dans le monde des entreprises, la notion d’économie circulaire fonctionne de la même manière : plusieurs entreprises s’entendent entre elles de façon à « refermer le cycle de vie » des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie.

A retrouver dans l’exposition :
– La vie d’un sous-bois pendant une année
– La chimie du vivant et du végétal

Leçon n° 11 : Recevoir des informations et s’y ajuster en permanence

Tout être, même vivant de manière solitaire, est doté d’organes sensibles par lesquels il perçoit des informations : présence de lumière, présence d’une source de nourriture, d’un prédateur…. Il ajuste son comportement en fonction de ces informations. Chez certains insectes vivant en colonie, par exemple les fourmis, chaque individu ne dispose que d’une petite partie de l’information globale et agit selon quelques règles très simples, pourtant l’ensemble de la colonie est capable de réaliser des tâches très complexes qui sont bénéfiques à toute la communauté. C’est un changement de point de vue que des scientifiques s’intéressant à la bio’inspiration ont bien compris. Pour eux, étudier les moyens de communication, les rapports sens / actions des êtres vivants peut permettre d’améliorer nos propres moyens de communication, nos systèmes informatiques ou encore développer la robotique et l’intelligence artificielle.

A retrouver dans l’exposition :
– Les fourmis et leur « code de la route »
– La communication chez les abeilles domestiques
– Le réseau des moisissures jaunes

Leçon n° 12 : Considérer la diversité comme un atout

La prairie est un écosystème complexe, dont les organismes vivants sont très nombreux ; les tailles varient du micromètre au mètre et tous ont un rôle dans le bon fonctionnement de l’écosystème. La diversité des espèces et des individus au sein d’une même espèce a des effets positifs sur le fonctionnement d’un écosystème.

A retrouver dans l’exposition :
– L’écosytème « prairie » et sa diversité

Leçon n° 13 : Considérer la contrainte comme une opportunité de créativité

Les êtres vivants sont soumis à des contraintes particulières dans leur milieu de vie (présence d’eau en quantité variable, fortes chaleurs pendant le jour ou au contraire températures très basses…) ; ils doivent lutter contre des agressions extérieures comme des organismes pathogènes ou des prédateurs…
Depuis l’origine de la vie, les êtres vivants s’adaptent à ces contraintes, « innovent » et évoluent : de nouveaux caractères apparaissent chez certains individus. Dans un environnement donné, les individus les mieux adaptés résistent davantage. Ainsi sélectionnés, ils transmettent leurs avantages à leurs descendants. C’est la sélection naturelle, l’un des mécanismes de l’Évolution, dont la biodiversité est le résultat. Ainsi, pour les humains, considérer les contraintes de l’environnement (la situation de départ) comme une opportunité de créativité est un changement de comportement inspiré de la nature.

A retrouver dans l’exposition :
– L’hévéa soignant ses blessures
– La résistance au froid chez le lézard vivipare
– La termitière thermorégulée de manière efficace

5. La bio’inspiration ? Relevons le défi !
Sur de nombreux points, la ville ne s’apparente pas à un écosystème fonctionnel : une grande partie des matériaux et des aliments utilisés ne sont pas produits sur place, la consommation énergétique est peu économe, la diversité des individus et des espèces est faible, les déchets sont nombreux et en majorité non recyclés… Or, l’enjeu des villes de demain est d’accueillir un nombre plus important d’habitants qu’actuellement, leur permettre de vivre dans de bonnes conditions, tout en garantissant aux générations futures de pouvoir faire de même. Certains imaginent des villes où les humains vivent en harmonie avec les autres espèces, dans une nature omniprésente. Est-ce seulement un rêve ? Chacun peut être bio’inspiré : cela n’est pas si difficile, et cela peut même devenir un jeu ! Dans la dernière partie de l’exposition, le défi est lancé ! Chacun pourra s’exercer à la bio’inspiration : identifier ses besoins, explorer la nature, trouver des pistes et proposer sa solution. S’inspirer et pourquoi pas s’engager personnellement à agir ?

Des projets bio’inspirés à retrouver dans l’exposition :
– Les projets architecturaux de Luc Schuiten et Vincent Caillebaut
– La bouilloire bio’inspirée de Guillian et Michka

L’exposition propose un parcours à la fois ludique et éducatif associant
· des spécimens naturalisés, des squelettes et des coquilles
· des photos et vidéos de nature
· des maquettes, et schémas explicatifs, des fiches pratiques
· des dizaines d’exemples d’objets, de matières, d’inventions bio’inspirées…

Entrée libre
Du 9 avril au 31 décembre 2016

Jardin des Sciences
Planétarium (pavillon du Raines)
Parc de l’Arquebuse – 14, rue Jehan de Marville – 21000 DIJON – France
Téléphone : 03 80 48 82 00 / Courriel : museum@ville-dijon.fr

HORAIRES
En semaine : 9 h – 12 h 30 / 14 h – 18 h
Samedi et dimanche : 14 h – 18 h


JOURS DE FERMETURE
Les mardis, ainsi que les 1er & 8 mai, 14 juillet, 1er & 11 novembre et 25 décembre
RENSEIGNEMENTS, RESERVATIONS ET PROGRAMME DES EVENEMENTS PROPOSES AUTOUR DE L’EXPOSITION :
03 80 48 82 00 / museum@ville-dijon.fr / www.dijon.fr / www.ma-nature.dijon.fr

 

Générique de l’exposition
Cette exposition proposée et réalisée par l’équipe du Jardin des sciences a été financée par la ville de Dijon.

Prêteurs de l’exposition :
Musée de l’Air et de l’Espace (Le Bourget), Muséum de Nantes, Musée Marey de Beaune, Bibliothèque municipale de Dijon, Université de Bourgogne, mission culture scientifique. Association S.A.G.E (Sauvegarde des Abeilles Gardiennes de l’Environnement), Biomimicry Europa France, Association O.P.U.R. (l’Organisation Pour l’Utilisation de la Rosée) Cosima Lucotte, Guillian Graves Moulin de Brousses, Société Europium, Société Samsonite, Société X-Tim, Société Interface, Une vie de Rêve Multimédia et Iconographie Olivier Allard, Serge Berthier, Biomimicry Europa France, Biosphoto, CEEBIOS, Clos Lucé, Daniel Beysens (O.P.U.R.), EEL Energy, Espace des sciences de Rennes, Frédéric Labaune, Jacques Livage, Christophe Quintin, Luc Schuitten, Musée de l’air et de l’espace (Le Bourget), Naturagency, Samuel Orr, Sylvain Deville, Sylvain Michel – EMPA, Titwane, Universciences, Vincent Caillebaut Conseils scientifiques et contributeurs Jacques Andrieu, Olivier Allard, Kalina Raskin, Marie Fiers, Laure Luchez (Canopé Bourgogne), Agnès Golay, CDRS 21

Conception graphique
Tout feu tout Flamme (supports de l’exposition), Temps réel (supports de communication)
Merci aux éditions Plume de Carotte de nous avoir permis de nous appuyer sur l’ouvrage : Mathilde Fournier, Quand la nature Inspire la Science, 2011.
Merci à Wiithaa pour ses conseils et son idée de jeu de cartes Biomimicards.
Merci au Centre de tri du grand Dijon pour son accueil et les renseignements transmis.

Partenaires de l’exposition
Jardin en aquaponie
Le jardin en aquaponie a été réalisé grâce à un partenariat avec la société Urbanleaf et un mécénat de la société Aquarium Services France – Dijon.
Les geckos ont été mis à disposition par la société Aquarium Services France – Dijon.
Aquarium services France – Dijon
Aquarium Services France, est à votre service et intervient sur tout le territoire français et à l’étranger.
Créée en mars 2007 par Christophe CHAPOTOT, la société ASF spécialisée dans l’entretien d’aquarium sur la région dijonnaise, s’est rapidement développée et diversifiée afin d’apporter des « solutions clés en mains » à ses clients. Aujourd’hui ASF s’occupe de la conception, la livraison, l’installation, et l’entretien de tous types d’aquariums standards ou sur mesure pour particuliers et professionnels : aquarium d’ornement en eau douce, eau de mer ou eau froide, aquarium spécifique pour l’activité Fish-massage et les viviers. A ce jour, plus de 1000 aquariums ont été installés dont la plupart font l’objet d’un contrat de prestations de service pour l’entretien. Depuis peu, ASF, c’est aussi un magasin /showroom spécialisé en aquariophilie proposant des aquariums, du matériel et du vivant à des prix très attractifs. Une équipe de 13 personnes est à votre écoute pour répondre à votre demande afin de préparer ensemble votre projet avec un service de devis sans engagement. Dans un souci constant de satisfaction et afin de répondre à la demande de nos clients, l’entreprise assure également les formations au Certificat de Capacité. Urbanleaf est une entreprise dijonnaise dont l’objectif est de proposer un nouveau mode de production alimentaire local basé sur un procédé innovant et écologique : l’aquaponie. L’aquaponie combine avantageusement l’aquaculture et l’hydroponie dans un écosystème autonome, pour une production durable de fruits, légumes et poissons comestibles, sans engrais chimique et avec très peu d’eau. Grâce à des connaissances scientifiques et un savoir-faire technique, Urbanleaf conçoit et installe des systèmes aquaponiques pour tous et de toutes tailles : des jardins aquaponiques d’intérieur, ludiques et design pour les particuliers, des jardins pédagogiques pour les écoles, les instituts spécialisés, les entreprises etc…et des serres de production aquaponique pour les agriculteurs. Nous proposons également des formations et animations sur le fonctionnement des écosystèmes et en particulier sur l’aquaponie.

www.urban-leaf.com
http://www.facebook.com/Urbanleaf-895931150437664/?ref=hl

Biomimétisme
Cette exposition a bénéficié de l’apport de Biomimicry Europa France, association de présentation du Biomimétisme et du Ceebios, Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis.
Biomimicry Europa :
Association de présentation du Biomimétisme
Biomimicry Europa est une association à but non lucratif née en 2006 à Bruxelles et qui se consacre à la promotion du biomimétisme en Europe. En 2010 le Comité Français de Biomimicry Europa est créé à Paris en vue de promouvoir le biomimétisme spécifiquement en France. Biomimicry Europa rassemble des profils d’une grande diversité allant des biologistes aux designers en passant par les métiers de l’ingénieur. Tous apportent une pluralité de points de vue, mais partagent une même conviction : l’observation des systèmes vivants peut être source d’inspiration pour accélérer les innovations, nous mettant en marche vers une humanité réconciliée avec le vivant et les grands cycles bio-géochimiques de notre planète. Ainsi face aux limites de notre développement actuel et à son impact sur l’environnement, le climat, l’énergie, l’alimentation et la biodiversité, Biomimicry Europa, agit à travers la diffusion et l’expérimentation du biomimétisme, grâce :
· à la direction d’un programme de reforestation et d’agroforesterie prenant en compte une approche socio-écologique et coordonne un consortium de partenaires travaillant dans les pays tropicaux
· à sa participation à la création d’une norme européenne sur le biomimétisme
· à la publication d’une revue appelée Biom’
· au montage d’expositions sur le biomimétisme
· à l’organisation et la participation à des conférences
· à plusieurs modules de formations universitaires
· et à la promotion du biomimétisme en France à travers les grands médias
www.biomimicry.eu

Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis
Le Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis est une initiative inédite. Parmi ses membres fondateurs, citons Gilles Boeuf, ancien Président du Muséum national d’Histoire naturelle, la CCI de l’Oise, ainsi que trois pôles de compétitivité (UpTEX, IAR et MATIKEM). Ce centre se positionne en structure d’intérêt général, visant à catalyser la richesse des compétences nationales du monde académique, de l’enseignement et de la R&D industrielle autour de 5 axes :
1. Fédérer le réseau de compétences en biomimétisme :
2. Accompagner les projets innovants
3. Amorcer des cursus de formations qualifiants mais surtout diplômants
4. Communiquer, influencer
5. Etre un lieu de démonstration
www.ceebios.com

contact@ceebios.com
Réalisation des maquettes
Les maquettes sur le fil de l’araignée, les principes du vol, l’iridescence et l’effet lotus ont été conçues et réalisées dans le cadre d’un partenariat avec l’ESIREM (Ecole d’ingénieurs, Université de Bourgogne), avec la collaboration des étudiants Emilie Chapuis, Maxime Grillandini, Yasmeen Lavoignat, Nolween Le Burel, Mathieu Thomas, sous la responsabilité de leur enseignant Iona Popa. Les maquettes ont été réalisées par la société CH maquettiste. Ecole Supérieure d’Ingénieurs en Matériaux et Informatique-Electronique. Créée en 1991 par l’université de Bourgogne, l’ESIREM Dijon est une école publique qui délivre 2 diplômes d’ingénieur en Matériaux et Informatique-Electronique. A quel moment intégrer l’ESIREM ? Pour les lycéens, il est possible d’intégrer l’ESIREM directement après le Bac pour le parcours intégré. Les étudiants ayant un bac + 2 ou 3 intègrent quant à eux, le cycle ingénieur de l’ESIREM.

L’ESIREM propose 2 spécialités :
– La spécialité Matériaux propose à l’étudiant de maîtriser un projet matériaux de la conception au recyclage, en gérant ses aspects organisationnels, économiques, financiers, humains et techniques tout en restant soucieux des aspects liés au développement durable.
– La spécialité Informatique-Electronique propose à l’étudiant de maîtriser des projets complexes en traitement du signal, transmission de l’information, réseaux de communication et architecture logicielle pour des métiers en forte émergence.
L’ESIREM offre des débouchés multi-secteurs : aéronautique, spatial, défense, automobile, expertise-conseil, énergie, environnement, nucléaire, métallurgie, construction, recherche et développement, SSII..
L’ESIREM, une école ouverte à l’international : la formation à l’international fait partie intégrante de la formation d’Ingénieurs à
l’ESIREM. Plusieurs possibilités sont offertes aux étudiants pour une mobilité internationale : les échanges ERASMUS, les doublediplômes, les stages à l’étranger…
Les relations avec les entreprises sont au coeur de la formation : l’ESIREM a développé un réseau de plus de 200 entreprises qui proposent : des stages, des contrats de professionnalisation, des embauches, des interventions de cadres et managers, des visites de site, des événements…
L’ESIREM propose une vie d’école riche et dynamique : l’école compte un grand nombre d’associations : Bureau des Etudiants, Association des Anciens Elèves.. Tout au long du cursus, des événements récurrents sont organisés : gala, cérémonie de remise des diplômes, colloque, raid…L’ESIREM est un lieu de vie à la fois studieux et convivial.