Bonjour à toutes et à tous.
Je comptais m’adresser à vous tôt, la visite de quelques « curieux » sur notre blog me motivant à écrire cet article.
Surement des personnes n’ayant pas encore mesuré la catastrophe de la disparition des pollinisateurs en général et de l’abeille en particulier.Bien sur, lorsque l’on parle « abeilles», on pense tout de suite au pot de miel, en oubliant un peu vite que ce précieux produit, l’abeille le fabrique en premier lieu pour leur propre consommation , rien n’est prévu dans son mode de vie qui précise que l’homme doive en prélever une quantité non négligeable, en revanche pour moi, ses deux plus grandes « missions », sont la pollinisation et perpétuation de son espèce.
Le problème est que cette espèce magnifique est en grand déclin et que les problèmes de pollinisation donc de productions agricoles suivront rapidement, c’est déjà le cas dans certaines parties du monde.
Nous avons mis en place trois sites sur Dijon et Chenôve, un de ces sites à vu sa population décliner pour des raisons naturelles, reine morte et non remplacée, (phénomène de la ruche bourdonneuse.), les deux autres sites sont dans une forme exceptionnelle, avec du couvain bien vivant et des abeilles en pleine forme.
Nous les traitons de manière naturelle, et pour cette première année nous ne pouvons leur prendre leur miel. (Elles avaient tout à bâtir !!!).
Le fait de les trouver en forme dans des lieux atypiques comme la ville, où il n’y a pas d’insecticides systémiques et autres affres agricoles nous rassure sur la capacité de régénération des abeilles, encore faut-il que les gouvernements prennent les mesures qui s’imposent sur ce problème.
Faute de récolte cette année, notre fine équipe d’amateur apicoles (disons que ce titre me convient mieux car par rapport à Martine ou les deux Phillipe qui sont apiculteur amateur, je suis très en deçà de leurs connaissances !!!) fera un barbecue mellifères ou nous ferons des dégustations de miels en aveugle.
A bientôt
Marien